Tout nus au bord de la piscine. Plus de 40°C. Incroyable !
Le voyage hier était super. Tout d'abord, Sedona, dans les
montagnes verdoyantes. Superbe petite ville entourée de pitons rouges,
bâtiments de style Far-West ou mexicain, colorés, jolis. De l'allure, quoi ! La
route montagneuse longeant une petite rivière était belle aussi, bucolique
comme tout. Nous traversons plusieurs autres belles villes. Cottonwood,
Clarksdale, où nous avons droit à toute une série de ronds-points, les premiers
que nous voyons en Amérique. Le paysage change, on sort de la forêt, c'est
plutôt comme la garrigue. On attaque une nouvelle montagne, et on arrive à
Jerome, la plus belle ville du voyage, perchée à flanc de montagne, bâtiments
de style colonial et Far-West, bois, pierre, décorations, tout y est. La route
en lacets étroits serpente entre les maisons. Il fait environ 80°F.
Malheureusement, pour une raison indéterminée, nous ne prenons aucune photo de
cette première – grande – partie du voyage d'aujourd'hui. Descente sur une
vallée désertique d'où l'on voit la route rectiligne se perdre au loin.
Végétation se désertifiant, changements subtils de couleurs, jaune, gris, ocre…
et soudain, nous voyons notre premier cactus "chandelier". Emotion,
extase. Il nous en faut peu, finalement !
La température monte. On atteint, puis on dépasse les 100°F
(38°C). A partir de là, le paysage est uniquement désertique, résolument
typique de ce que l'on connaît de l'Arizona. Plusieurs espèces de cactus
improbables et de yuccas. Villages qui ressemblent à des bidonvilles, très
pauvres, mobil-homes et caravanes. La température ne cesse de grimper, jusqu'à
116°F (46,5°C). Vent sec et brûlant. Les routes sont interminablement droites,
sur des kilomètres et des kilomètres.
La circulation augmente sensiblement quand nous arrivons en
Californie, bouclant notre périple. Immédiatement, le style change aussi. Il y
a une sorte de barrière de péage entre les 2 états, apparemment, une douane ?
Belles propriétés aisées, oasis et palmeraies dans le désert, 6 voies au lieu
de 3. Plus on approche de Palm, plus c'est dense, vert et délirant. A nouveau,
les gens roulent comme des fous.
On arrive à l'hôtel à 17h30, il fait 115°F, je plonge
immédiatement dans la piscine. Ouuuuuuf ! refroidie, la piscine, c'est bien
agréable, pour que sa température ne devienne pas celle d'un bouillon.
L'endroit est superbe, palmiers, piscine, jacuzzi, brumisateurs, vue imprenable
sur les montagnes environnantes… petit déjeuner inclus, happy hours tous
les soirs au bord de la piscine avec toasts et boissons. Cool.
Le soir, on sort pour trouver un restau. On a vaguement
envisagé au début de partir à pied. Ah, on est décidément encore bien naïfs !
La ville, qui n'en est pas une d'ailleurs, est à dimensions inhumaines, sans
éclairage public, sans trottoirs, sans beaucoup d'indications. Entre les
"quartiers" à la végétation luxuriante, des terrains même pas vagues,
mais simplement désertiques recouverts de poussière et d'herbe sèche. Nous
dénichons le "centre", nous garons, et errons un moment à la
recherche d'un restaurant pas trop cher ni trop sophistiqué, sans tomber dans
la junk food, une gageure à Palm Springs ! Pas si facile, mais nous
dégotons tout de même un italien, on ne change pas une équipe qui gagne !
Délicieux risotto de la mer aux crevettes et au crabe géant. A 22h, il fait
toujours plus de 100°F, on dirait que quelqu'un a allumé le chauffage sur le
trottoir (il y en a dans les 2 rues du centre en fait !). Piscine, jacuzzi,
piscine et dodo. On avait arrêté la clim, bruyante comme il se doit. Erreur. A
2h du mat', on est réveillés par une chaleur absolument insupportable, obligés
finalement de nous rendormir avec la clim vrombissante…
Au programme aujourd'hui : détente, farniente, piscine !
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