Pas de mots. Il n'y a pas de mots pour décrire ce que nos
yeux ont vu de merveilles depuis hier matin et ce que nos cœurs ont vécu
d'aventures et d'émotions !
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| les milliers de "hoodoos" de Bryce Canyon, un choc ! |
La route de Zion à Bryce, d'abord. On découvre l'Utah.
Prairies, forêts, montagnes et vallées. On passe même à côté d'un ranch qui
élève des bisons, au loin dans la prairie. Ambiance… Et puis soudain, au détour
d'un virage, le "Red Canyon", bien nommé. Un désert vermillon percé
de quelques cyprès ou genévriers torturés. Un choc.
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| Red Canyon |
Puis, Bryce. On arrive vers
11h environ (11h30 plutôt). On décrypte le système d'auto-réservation-installation-paiement
du camping nord et on sort la tente pour s'installer. Surprise ! J'ai
apparemment oublié les montants et les piquets, nous n'avons que la toile !
Panique… c'est vraiment pas malin… Après un bref moment d'abattement suivi d'un
petit conciliabule, nous filons au drugstore du coin acheter une nouvelle
tente. 80$ pour une tente importée du Canada, 3 places. On retourne la monter,
on installe les matelas autogonflants tout neufs de Décathlon, et on ressort du
parc pour casser la croûte. Retour dans le parc "opérationnels" à
14h30 après ces premières aventures. Le type a l'entrée nous sort toujours le
même couplet sur "iune twès bone apwès midi aux fwancés!", tout fier
de lui (mais ça fait 3 fois qu'on passe…).
On prend directement la route qui va jusqu'au fond du parc,
ignorant les points de vue en chemin. Ils sont tous du même côté de la route.
En fait, Bryce est un gigantesque ensemble panoramique et semi-circulaire de
pitons rocheux (les hoodoos) et de
falaises sculptées, entre blanc, jaune, ocre et rouge. C'est proprement
indescriptible. Grandiose, prenant. Il y a beaucoup de monde.
On fait quelques
unes des ballades : Rim trail, Navajo loop. Cette dernière, au soleil
déclinant, descend dans les aiguilles et se faufile dans un lit asséché.
Extraordinaire ! Des couleurs, des ombres, des points de vue, un décor
permanent ! Beaucoup de français toujours, mais aussi beaucoup d'italiens, et
des allemands.
Au retour, on voit des biches un peu partout. Des petits
écureuils aussi. Plus jolis qu'à Zion. On achète de quoi pique-niquer et on
s'installe au campement, pour le plus grand bonheur de Yann… Le soleil se
couche tôt et la nuit tombe vite (20h), normal, on a une heure d'avance sur
l'horaire californienne. Feu de pommes de pin. Froid qui descend. Ciel étoilé
comme on n'en a jamais vu. Extraordinaire.
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